Se lancer en mode start-up : portrait de Guillaume
De Sensorwake à Bescent, un 3e Consumer Electronic Show (CES) à Las Vegas : l’histoire d’une start-up de la French Tech et de son jeune Patron, Guillaume Rolland.
Après avoir interviewé Yoko, au sein de Bescent, j’ai finalement décidé d’ajouter aussi, à ma galerie de « e-toiles », un portrait de Guillaume Rolland, le fondateur. Et cela, malgré le nombre important d’articles déjà très bien réalisés sur son aventure personnelle. Particulièrement intéressée, par l’état d’esprit de cet entrepreneur de seulement 21 ans, j’ai donc cherché à appréhender la source à l’origine de ce projet d’entreprise, ses motivations, sa vision de lui-même, ses motifs de fierté et ses ambitions personnelles et professionnelles.
Je vous invite donc à découvrir ou redécouvrir, Guillaume Rolland, portrait d’un entrepreneur volontaire et aux multiples talents.
À l’origine : le Sensorwake, prémices d’une success story annoncée.
Pourquoi Sensorwake, le réveil olfactif ? Au tout départ Guillaume se lance dans la fabrication de son réveil olfactif pour tout simplement répondre à un besoin. Son idée, apportée une solution efficace et toute en douceur aux problèmes de réveil. Il construit tout seul, un protoype dans son garage, qui lui permet de s’inscrire au concours Google Science Fair, en 2014. À 17 ans à peine, il devient alors le premier français sélectionné par Google parmi des inventeurs du monde entier. En mai 2015, il décide de monter sa boite pour un lancement commercial du Sensorwake. Trois ans plus tard, Guillaume qui a dû renoncé à poursuivre ses études d’ingénieur pour se consacrer à sa start-up est à la tête d’une petite PME de 15 personnes.
Quel regard Guillaume porte-il sur son parcours ?
Ce « géotrouvetout » français ne se voit pas comme un inventeur, car selon lui, personne n’invente rien. Il se définirait plutôt comme un entrepreneur, dont le talent résiderait dans son grand sens de l’observation. Comment fonctionne Guillame? Il constate un problème et c’est alors qu’il entreprend de lui apporter une solution.
« La curiosité est mon moteur. Je ne suis pas un inventeur. Je n’ai pas inventer le réveil, mais juste rajouter une fonctionnalité : le parfum, à un appareil qui existait déjà. »
Déjà à 15 ans, il est très fier de raconter qu’il construisait des robots pour aider sa mère. Aujourd’hui encore, ce qui le rend très fier se sont ses réalisations :
- Avec ses équipes, la start-up a déjà remporté 2 prix au CES à Las Vegas, le plus grand salon de l’innovation du monde.
- Bescent vient de conclure un contrat de licence avec Disney.
- Le Sensorwake pour les enfants est désormais distribué à la Fnac, chez Boulanger ou encore Darty.
- L’entreprise s’est internationalisée notamment sur le marché asiatique.
Ses projets d’avenir pour la start-up
La vocation de Guillaume est de parvenir à résoudre nos problèmes de bien être au quotidien grâce à la technologie. Ses ambitions pour son entreprise sont celles de la croissance. Une croissance qu’il veut internationale et diversifiée.
Elle s’accompagne d’un changement de nom l’an dernier, quand Sensorwake devient Bescent, avec le lancement d’autres produits bien-être que le réveil olfactif. Notamment Oria, un diffuseur de parfum, testé scientifiquement et destiné à faciliter l’endormissement et améliorer notre sommeil. Une innovation présentée au CES de Las Vegas pour la 3e participation consécutive de l’équipe.
Bescent a également lancé le Sensorwake 2e version, modifié à partir des retours clients émis sur le premier réveil.
Enfin, elle prévoit de partir à la conquête des marchés B to B, à l’instar d’une premier chaîne d’hébergement en Asie, convaincue d’installer le réveil olfactif dans tous ces établissements.
5 leçons à retenir pour l’entrepreneur :
- Être à l’écoute des besoins et chercher à y répondre au mieux
- Savoir se faire accompagner de manière adaptée à chaque étape de son projet
- La question des Ressources Humaines est fondamentale.
- S’avoir s’entourer et trouver les bons partenaires
- Être curieux